Ă chaque fin dâannĂ©e, une angoisse collective refait surface au Gabon, alimentĂ©e par des rumeurs persistantes, des faits divers tragiques et un climat de mĂ©fiance gĂ©nĂ©ralisĂ©e.
Ă lâapproche des fĂȘtes de fin dâannĂ©e, de nombreux parents gabonais vivent dans la crainte permanente. EnlĂšvements prĂ©sumĂ©s dâenfants, crimes qualifiĂ©s de rituels, disparitions inexpliquĂ©es : ces rĂ©cits, largement relayĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux et dans les conversations quotidiennes, installent une psychose rĂ©currente au sein de la population.
Les enfants au cĆur de lâangoisse collective
Chaque annĂ©e, la mĂȘme question revient avec insistance :
les enfants sont-ils rĂ©ellement plus en danger au Gabon en fin dâannĂ©e ?
Pour de nombreux parents, la peur est bien rĂ©elle. Retards inhabituels aprĂšs lâĂ©cole, dĂ©placements non signalĂ©s, absence de nouvelles pendant quelques heures suffisent Ă dĂ©clencher une panique immĂ©diate. Cette anxiĂ©tĂ© est nourrie par des tĂ©moignages bouleversants et des publications virales dĂ©crivant des actes dâune extrĂȘme violence.
Dans lâimaginaire collectif, la fin dâannĂ©e est souvent associĂ©e Ă une pĂ©riode de sacrifices humains supposĂ©s, liĂ©s Ă des logiques de pouvoir, dâargent ou de croyances sectaires. Une perception qui, quâelle soit fondĂ©e ou exagĂ©rĂ©e, traduit un profond malaise social.
Entre faits réels, rumeurs et réseaux sociaux
Si certains faits divers ont bel et bien marquĂ© lâopinion publique, la difficultĂ© rĂ©side dans la frontiĂšre floue entre rĂ©alitĂ©, rumeur et amplification numĂ©rique. Les rĂ©seaux sociaux jouent un rĂŽle central dans la diffusion rapide dâinformations non vĂ©rifiĂ©es, renforçant la peur et parfois la colĂšre.
Ce climat anxiogÚne met en lumiÚre un déficit de communication officielle, laissant le champ libre aux spéculations et aux interprétations les plus alarmistes.
Une question de sécurité, mais aussi de confiance
Au-delĂ des faits eux-mĂȘmes, cette psychose pose une question essentielle :
celle de la confiance des citoyens envers les institutions, notamment en matiĂšre de protection de lâenfance et de sĂ©curitĂ© publique.
Les appels se multiplient pour :
- une meilleure prévention,
- une présence renforcée des forces de sécurité,
- une communication claire et réguliÚre des autorités,
- et un accompagnement psychologique des familles affectées.
Protéger les enfants, apaiser la société
Les enfants, premiĂšres victimes de cette peur collective, ont Ă chaque fin dâannĂ©e, une angoisse collective refait surface au Gabon, alimentĂ©e par des rumeurs persistantes, des faits divers tragiques et un climat de mĂ©fiance gĂ©nĂ©ralisĂ©e.besoin dâun environnement sĂ©curisĂ©, mais aussi dâadultes rassurants. La lutte contre cette psychose passe autant par la justice et la sĂ©curité que par la responsabilitĂ© collective, lâĂ©ducation et la vigilance citoyenne.
Afroscopie News â Donner du sens aux peurs sociales
Afroscopie News appelle à un traitement responsable de ces sujets sensibles, loin du sensationnalisme, afin de protéger les familles, prévenir les violences et restaurer la confiance.
La fin dâannĂ©e ne devrait jamais ĂȘtre une saison de peur pour les enfants. Elle doit redevenir un temps de vie, de partage et de protection.





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